Repères chronologiques de la chrétienté et de Saint-Front


II° siècle : le christianisme parvient en Gaule avec des missionnaires venus d’Orient. Les premières villes touchées : Marseille, Lyon, Arles.

III° siècle : à l’initiative de Rome création d’une dizaine d’évêchés : Arles, Marseille, Narbonne, Toulouse, Vaison, Clermont, Limoges, Paris, Tours, Reims, etc.

285- L’empereur Dioclétien partage l’empire romain entre l’orient qu’il a conservé et l’occident confié à Maximien.

313 – Constantin donne aux chrétiens la liberté de culte (édit de Milan).

316-397 – Saint Martin

325 – premier concile de Nicée contre l’arianisme

337 – baptême et mort de Constantin

346 – fermeture des temples païens par empereur Constance II

380 – édit (dit de Thessalonique) de Théodose, empereur d’orient puis de l’empire unifié (379/395) « Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l’apôtre Pierre, celle que reconnaissent le pontife Damase et Pierre, l’évêque d’Alexandrie, c’est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

IV° siècle : Saint Front – à l’origine, un puy, un ermite puis son tombeau

V° siècle – grandes invasions barbares : Huns, etc.

V° moitié du V° siècle : vie de Paulin de Périgueux, auteur d’une vie de Saint Martin versifiée en six livres.

481 : Clovis, roi des Francs et en 500 baptisé par St Rémi à Reims

VI° siècle : église mérovingienne – évêque Chronope vers 530

570-632 – Mahomet

637 – prise de Jérusalem

732 – invasion des Sarrazins

817 – règle de Saint Benoît – Charlemagne impose la messe en latin

Milieu X° siècle : église latine – évêque Frotaire – installe les chanoines réguliers (St Augustin) en remplacement des moines bénédictins

976 – l’évêque Frotaire est envoyé à Périgueux par Hugues Capet. Il mourut en 991 et fut enseveli à Saint Front. Il construisit le grand monastère de Saint Front, les châteaux forts d’Agonac, d’Auberoche, de la Roche Saint Christophe et de la Roche de Bassillac.

991 – l’évêque Martin lui succède jusqu’en 1000. Il était le fils de Boson l’ancien, comte du Périgord et de la Marche ; sa mère Eyna était sœur de Bernard comte du Périgord. C’est elle qui édifia la chapelle Saint André.

1000 – l’évêque Raoul de Couhé lui succède. Il mourut en 1013. Il a construit l’église de St Astier

1013 – l’évêque Arnaud de Vittabre lui succède. Il mourut en 1036. Les Normands débarquent, envahissent St Michel de l’Erm.

1028 : Raoul de Condé revient de Palestine, a vu des églises byzantines à Constantinople

1037 : l’évêque Gérau de Gourdon

1047 : consécration église latine avec monastère

1059 – l’évêque Guillaume de Montbron

1077 : Guinamond sculpte le tombeau de Saint Front

1081 – l’évêque Renaud de Thviers. Il assiste au siège d’Antioche et il fut décapité par les Sarrazins pendant qu’il célébrait la messe. C’est lui qui construisit l’église de Saint Jean de Côle.

1095 (27/11 – début des croisades à l’appel du pape Urbain II « Dieu le veut » ; 4 siècles de croisades jusqu’en 1492, année de la reconquête de Grenade.

1099 – l’évêque Guillaume d’Auberoche. Pendant son épiscopat, le bourg de Saint Front et le monastère brûlèrent.

1120 : incendie, destruction de l’église

XII° siècle –entre 1120 et 1173 : construction église à coupoles pour accueillir nombreux pèlerins

1123 – l’évêque Guillaume de Nanclars

1138 – l’évêque Geoffroy de Causé

1142 – l’évêque Raymond de Mareuil qui fut archevêque de Bordeaux et enseveli à l’église Saint André de Bordeaux. Henri, toi d’Angleterre envahit l’Aquitaine et enlève du trésor de l’église de Saint Front, une table d’argent où les douze apôtres étaient représentés.

1158 – l’évêque Jean d’Asside, enseveli à Saint Etienne

1169 – l’évêque Pierre Minet ; pendant son épiscopat, Henri, roi d’Angleterre, assiège le Puy Saint Front. Il mourut en 1182

1182 – les Chapelains de St Antoine ont écrit sur la basilique

1240 – Fusion des deux villes : La Cité et le Puy St Front ; la Cité avait succédé à la vieille cité romaine de Vésone

1347 : construction chapelle Saint Antoine par le cardinal de Talleyrand

1534 : l’abside romane nord est cisaillée pour faire place à l’église paroissiale St Jean

1575 : destruction et dispersion reliques Saint Front par les protestants

1636 : chapelle St Jean devient Ste Anne

1669 : Saint-Front devient cathédrale