Périgueux, son environnement, son histoire


Ville aux sept collines comme Rome : Coulounieix, Prompsault/Pommier, Beauregard, Les Romains, La Grenadière/Champcevinel, Le Grand Puy Bernard, Beaupuy/Le Puy de l’Arche.

L’homme de Chancelade, un magdalénien de 12000 ans av. JC, a laissé là son squelette. Les Pétrucores occupent le terrain dès le I° siècle avant JC, soutenant Vercingétorix sans se mettre à dos les armées de César (voir la Guerre des Gaules, livre de César). C’est ainsi que naît la ville de Vesunna et que les Romains accepteront de donner à leur temple la forme ronde très appréciée des Celtes. La ville s’installe donc dans la plaine et toute en pierre, remplaçant les modestes cabanes en bois des Celtes. Elle s’entoure de remparts au III° siècle et prend le nom de Civitas Petrucorium.

Au IX° siècle, les Vikings ajouteront leur nom sur la longue liste des envahisseurs et il faudra attendre la fin du premier millénaire pour que la paix revienne sur la région. C’est à ce moment que la ville se divise, comme deux collectivités différentes ; d’un côté la Cité construit au XII° siècle le château Barrière sur les bases d’une muraille gallo-romaine datant du III° siècle, sa cathédrale, actuelle église de la Cité, sur les ruines d’un temple de Mars, de l’autre se développe le quartier du Puy-Saint-Front sur la petite colline dominant l’Isle.

D’un côté, une cité dont les habitants sont fidèles aux comtes du Périgord (dynastie fondée en 866, par Vulgrin  et dont les descendants prendront le nom de Taille Fer), soucieux de leur autorité, et souvent rangés sous la bannière anglaise, et de l’autre des riches marchands et des bourgeois qui érigent une enceinte, font alliance avec les Plantagenêts et la royauté française en s’opposant aux Anglais.

La guerre de 100 ans (1337-1453) mettra fin à la dynastie de Vulgrin, dont le descendant Archambaud VI se réfugie en Angleterre. Les combats font rage sur la place Francheville ; il faut Saint Louis pour réconcilier les opposants en 1240 sous un « acte d’union ». En souvenir des Pétrocores, la ville unifiée prend le nom de Périgueux.

Sa devise : « Fortitudo mea civium fides ». Le blason est constitué d’une porte à trois tours crènelées, la centrale surmontée d’un lys d’or.

Comme toutes les villes ayant passé le cap de la guerre de Cent ans, Périgueux a été exposée à la peste noire. Mais à la Renaissance les marchands et négociants prospèrent d’où les élégants logis. En 1575, elle subit le joug des Protestants et ne fut libérée que le 25 juillet 1581 le jour de la Ste Anne.

Pierre Magne, ministre de Napoléon III nourrit une ambition très forte pour sa ville : restauration de la cathédrale, aménagement de l’entre-deux-villes, ouverture de boulevards sous les ordres de l’architecte Catoire. C’est Pierre Magne qui crée un puissant maillage de voies ferrées.