Chemin de croix de Saint-Front


chemincroixSous le pape Clément XII en 1731, la permission fut donnée de créer des chemins de croix dans d’autres églises que celles des Franciscains.

14 stations – Le parcours permet de communier aux différentes étapes du chemin de croix de Jésus quand on ne peut plus aller à Jérusalem prise par les Musulmans. A partir de 1333, les Franciscains partent de Jérusalem. St François d’Assise reçoit les stigmates en contemplant une croix en 1393. Les Franciscains sculptent des scènes de la Passion au XIV° siècle. Véronique n’aurait pas existé (iconos – visage – vera véritable – image) ; on aurait donné ce prénom à la femme qui a tendu le linge.

Les 14 stations :

1 – Jésus est condamné à être crucifié

2 – Jésus est chargé de sa croix

3 – Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix

4 – Jésus rencontre sa mère

5 – Simon aide Jésus à porter sa croix

6 – Ste Véronique essuie le visage de jésus

7 – Jésus tombe pour la deuxième fois

8 – Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent

9 – Jésus tombe pour la troisième fois

10 – Jésus est dépouillé de ses vêtements

11 – Jésus est cloué sur la croix

12 – Jésus meurt sur la croix.

13 – Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère

14 – Le corps de Jésus est mis au tombeau

A Saint Front :

Chemin de croix peint en 1853 par Jacques-Emile Lafon, né en 1817, 6 rue Aubergerie à Périgueux, mort en 1886. Il reprend des thèmes issus de la tradition de Giotto –tradition byzantine, fonds dorés pour la représentation sacrée, thèmes de la Renaissance – engouement à l’époque pour le monde médiéval (Chateaubriand : « le génie du christianisme », Victor Hugo : « Notre Dame de Paris »).

Sa restauration s’est faite de mars 2001 à avril 2002 par Françoise Perret, conservateur-restaurateur, mandatée par la DRAC Aquitaine.

Un ouvrage remarquable relate cette action : « Du noir à l’or » de Nathalie André et Françoise Perret – La Lauze 2006