Germaine de Pibrac (Sainte


1579-1601

“En 1644, alors que le sacristain se préparait à organiser des funérailles en creusant une fosse, il tomba sur un corps enseveli dont la fraîcheur le stupéfia. Même les fleurs que la morte tenait, étaient à peine fanées. A la difformité de sa main, aux cicatrices des ganglions de son cou, on reconnut Germaine Cousin. Toutefois son corps fut déposé dans un cercueil de plomb, offert par une paroissienne guérie par l’intercession de la sainte, et déposé dans la sacristie où il demeura, à nouveau oublié, encore seize ans.

Le 22 septembre 1661, le vicaire général de l’archevêque de Toulouse, Jean Dufour, vint à Pibrac. Il s’étonna de voir ce cercueil resté dans la sacristie, le fit ouvrir, et découvrit que la sainte présentait toujours le même état de fraîcheur. Il fit creuser tout autour de là où le corps avait été trouvé, et tous morts enterrés au même endroit n’étaient plus que des squelettes. Ebranlé par ce miracle, le vicaire général demanda la canonisation de Germaine en 1700.

Sa dépouille subit encore de nombreuses pérégrinations accompagnées de plusieurs miracles. A Pibrac, une basilique a été élevée en son honneur.” (toulouse.catholique.fr)