Servait à dire et à commenter l’évangile ; elle est conçue de manière à être entendu par les fidèles. La chaire est cuve et abat-son : on est entre ciel et terre.
Provient de la Chapelle des Jésuites.
Elle est supportée par un Samson accroupi. Autour de la cuve, on distingue des enfants deux à deux, tenant des médaillons représentant les 4 évangélistes. Aux angles de la chaire, un grotesque domine : on protège les enfants.
Dans le livre «Le Périgord des églises et des chapelles oubliées » le Père Pommarède écrit : « Jean Secret a cité : « cette chaire du Grand Siècle est le plus beau morceau de sculpture baroque périgordine ». Elle est attribuée non sans controverse à Mathieu Le Pilleux de Rouen. Il faut prendre le temps pour admirer minutieusement les richesses de cette chaire : depuis le support de la cuve, un homme musclé assis sur un lion supporte sur son épaule gauche le poids de l’ensemble. L’allusion de la victoire de Samson sur le lion est plausible, l’alliance entre la force physique et l’intérêt pour l’homélie du prédicant pourraient servir d’exemple aux sportifs chrétiens…/ Au-dessus de l’homme au lion, de charmants médaillons qui présentent le tétramorphe. Les panneaux de la cuve sont sculptés de vases de rinceaux de feuillages et de fleurs.